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🌀 La RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale Hypercomplexe (RGH)

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par Laurent Besson

Novembre 2025

🌍 Repenser l’espace-temps d’Einstein

Depuis plus d’un siĂšcle, la RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale d’Einstein dĂ©crit avec une prĂ©cision remarquable la gravitation, les trous noirs et l’expansion cosmique.
Mais dĂšs qu’on tente de relier cette Ă©lĂ©gante gĂ©omĂ©trie Ă  la physique quantique, quelque chose rĂ©siste.

La mécanique quantique fonctionne avec des amplitudes complexes, des symétries de spin, et des opérateurs non commutatifs.
Et si l’espace-temps lui-mĂȘme devait ĂȘtre dĂ©crit par une structure plus riche que de simples coordonnĂ©es rĂ©elles ?

C’est de cette question qu’est nĂ©e la RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale Hypercomplexe (RGH).


⚙ L’idĂ©e hypercomplexe

La RGH repose sur un principe simple :
remplacer les coordonnĂ©es rĂ©elles (t,x,y,z) par des coordonnĂ©es quaternioniques, oĂč chaque axe possĂšde une composante scalaire et trois composantes imaginaires.

Cette gĂ©nĂ©ralisation permet d’unifier la description mĂ©trique et spinorielle dans un mĂȘme cadre gĂ©omĂ©trique.
L’espace-temps devient alors un objet Ă  quatre dimensions hypercomplexes, oĂč la mĂ©trique peut naturellement intĂ©grer des rotations internes, analogues Ă  des champs de jauge.

Le formalisme conserve la structure covariante d’Einstein, mais Ă©largit le tenseur mĂ©trique pour y inclure une composante hypercomplexe \Theta.
Le rĂ©sultat : un lagrangien de champ sans instabilitĂ© d’Ostrogradsky, et un comportement rĂ©gulier aux hautes Ă©nergies.


đŸ’» Un modĂšle testĂ© dans CLASS

Pour aller au-delà des équations, la RGH a été implémentée dans le code cosmologique CLASS, utilisé dans la recherche académique pour simuler les spectres de puissance du fond cosmologique.
Cette version étendue introduit un paramÚtre de couplage \alpha_W lié au champ hypercomplexe.

Les simulations montrent que pour \alpha_W \approx 0.1, le spectre de puissance P(k) reste cohĂ©rent avec le modĂšle ΛCDM standard, tout en prĂ©sentant de subtiles variations Ă  grande Ă©chelle.

Ces Ă©carts sont faibles mais mesurables — une signature possible de cette extension dans les donnĂ©es futures du relevĂ© DESI ou Euclid.


đŸ§© Un formalisme ouvert

L’un des piliers du projet est la science ouverte.
Tout le code, les fichiers de configuration et les graphiques sont accessibles publiquement :

🔗 Code source GitHub
📄 Publication Zenodo
📘 Archive HAL

Chacun peut reproduire les simulations, modifier les paramùtres, ou explorer d’autres valeurs de \alpha_W.
Le but n’est pas d’imposer une nouvelle thĂ©orie, mais d’expĂ©rimenter librement.


🌌 Perspectives

La RGH ne prĂ©tend pas supplanter la RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale : elle l’étend.
Elle offre un cadre pour tester l’effet d’une mĂ©trique enrichie sur la dynamique cosmique, les ondes gravitationnelles ou la matiĂšre noire effective.

Et surtout, elle prouve qu’on peut encore explorer les fondations de la physique — en dehors des institutions, mais dans la transparence et la rigueur.

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🧭 GenĂšse de la RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale Hypercomplexe (RGH)

Il y a des idĂ©es qui naissent d’un simple dĂ©clic, presque par surprise.
La mienne est nĂ©e en 1995, en regardant d’un autre Ɠil les Ă©quations de la relativitĂ© gĂ©nĂ©rale.


1995 — Le premier choc : remplacer le quadri-vecteur

À cette Ă©poque, je me demande : et si les coordonnĂ©es de l’espace-temps n’étaient pas simplement rĂ©elles ?
Je remplace mentalement le quadri-vecteur (ct, x, y, z) par une forme hypercomplexe.
C’est Ă©lĂ©gant, cohĂ©rent, mais les calculs ne rĂ©vĂšlent pas encore ce que j’espĂ©rais.
Je sens pourtant qu’il y a lĂ  une symĂ©trie cachĂ©e.


1998 — GuidĂ© par les mathĂ©matiques

Je dĂ©cide de me laisser guider par les structures mathĂ©matiques elles-mĂȘmes :
\mathbb{N}, \mathbb{Z}, \mathbb{Q}, \mathbb{R}, \mathbb{C}, \mathbb{H}.

La physique utilise les complexes \mathbb{C} (avec ict en relativité),
alors pourquoi ne pas passer Ă  l’étape suivante, les quaternions \mathbb{H} ?

Et là, c’est le basculement.
Les équations font apparaßtre de nouveaux champs, un couplage naturel avec la métrique,
et un comportement cohérent du lagrangien.

J’imprime tout cela sur papier,
sans imaginer que ces pages deviendraient bientĂŽt les derniĂšres traces de la version originale.


2000–2005 — Les annĂ©es perdues

Quelque part entre 1998 et 2005, les sources numériques disparaissent.
Disque dur HS, déménagements, obligations, la vie.
Ne restent que ces feuillets jaunis — parfois illisibles — d’une thĂ©orie que je n’ai plus les moyens de recalculer.


2015 — Le retour des Ă©quations

Je décide de tout reprendre à zéro.
Sans entraünement depuis presque vingt ans, c’est rude.
Je coince sur l’équation 5.7 : une ligne oĂč j’avais combinĂ© plusieurs termes,
mais l’encre a bavĂ© — impossible de relire mes propres notations.

Je publie quand mĂȘme une Ă©bauche sur HAL,
comme une bouteille Ă  la mer :
👉 RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale Hypercomplexe (2015)


2025 — Reconstruction avec les IA

Octobre 2025 :
je dĂ©cide de demander Ă  une IA (Grok) de m’aider Ă  reformuler mes anciens calculs.
Entre le 27 octobre et le 6 novembre 2025, nous reconstituons ensemble la structure complÚte de la théorie.

Puis, Ă  partir du 7 novembre 2025, je poursuis le travail avec ChatGPT,
qui m’aide à formaliser, documenter, structurer et publier l’ensemble.

En moins de deux semaines, la RGH renaĂźt :
lagrangien, équations de champ, version CLASS fonctionnelle,
et premiers spectres de puissance cosmologique.

Ce que j’avais rĂȘvĂ© dans les annĂ©es 1990 devient enfin un modĂšle testable.


2025 — La mise en ligne et la transparence

Aujourd’hui, tout est public :
le code, les scripts, les graphiques, les fichiers d’entrĂ©e CLASS,
et les publications sur HAL et Zenodo.

🔗 GitHub – class_public (RGH branch)
📄 Zenodo – dĂ©pĂŽt officiel
📘 HAL – archive scientifique

Mon objectif n’est pas d’imposer une “nouvelle thĂ©orie”,
mais de montrer qu’un indĂ©pendant peut contribuer sĂ©rieusement Ă  la recherche fondamentale.


Une relique fondatrice

Tout a commencé, en vérité, avec un vieux livre trouvé en 1993 :

Lucien Fabre – Les ThĂ©ories d’Einstein (Payot, 1921)
et son Exposé succinct des théories de Weyl.


Ce texte m’a ouvert la voie d’une gĂ©omĂ©trie oĂč la mĂ©trique pouvait ĂȘtre plus que rĂ©elle —
un espace porteur de structure interne.
Trente ans plus tard, je lui rends hommage,
en donnant corps Ă  cette intuition.


✹ Épilogue

Ce projet est né dans la solitude,
mais il s’épanouit dans la transparence et le partage.

La RelativitĂ© GĂ©nĂ©rale Hypercomplexe (RGH) n’est peut-ĂȘtre pas la “thĂ©orie du tout”,
mais c’est une thĂ©orie du courage :
celle de ne jamais cesser de chercher.


đŸ§‘â€đŸ’» À propos de l’auteur

Laurent Besson vit à Lyon et travaille dans le domaine de l’informatique.
Passionné de physique théorique, il défend une approche ouverte et libre de la science,
oĂč chacun peut contribuer, vĂ©rifier et comprendre.
Auteur du projet RGH, il publie ses travaux sous licence libre pour favoriser la recherche indépendante.

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