Analyses techniques pour la RGH
(A,B,C,D,F) – Version LaTeX
Laurent Besson
Document généré pour diffusion et intégration dans préprint / code
Date: Novembre 2025
Résumé:
Ce document rassemble, de manière compacte et formelle, les analyses demandées :
A) analyse des degrés de liberté et conditions d'absence de fantômes ;
B) dérivation paramétrique du terme de “big bounce” et estimation pilote du coefficient ;
C) équations de perturbations linéaires (scalaires et tenseurs) prêtes pour implémentation numérique ;
D) plan détaillé et pseudocode pour forker/patcher
CLASS ;
F) réponse technique concise aux critiques / referees destinée à être jointe au préprint.
Le texte est autonome : annexes techniques fournissent la marche à suivre pour obtenir des expressions analytiques plus détaillées (valeurs propres, bornes numériques).
Nous travaillons dans des unités naturelles
sauf indication contraire. La constante de Planck est notée
(ou
selon la normalisation). La signature métrique choisie est
. L'action modèle est prise sous la forme (extrait et simplifié du manuscrit)
![$\displaystyle \mathcal{S}=\int d^4x\sqrt{-g}\left[\frac{R}{16\pi G}-\frac{1}{4}F_{\mu\nu}F^{\mu\nu}+L_H + L_{\rm coup} + L_{\rm mat}\right],$](img8.svg) |
(1) |
avec
Ici
désigne le champ quaternionique (codé dans une representation matricielle),
est le potentiel de jauge Weyl (champ de jauge émergent) et
. Les notations
désignent des couplages libres du modèle.
Remarque sur la convention de signe de
. L'analyse de stabilité suppose
avec signe cinétique canonique positif pour les degrés de liberté physiques; ajuster la notation si nécessaire.
Objectif : exposer la méthode rigoureuse pour démontrer absence de fantômes et extraire contraintes sur
.
L'étape centrale est la linéarisation autour d'un fond de référence (Minkowski ou FLRW). On écrit
Nous prenons d'abord
,
,
(test de stabilité minimal). On conserve les termes quadratiques en
.
Après décomposition selon la symétrie spatiale (
), on identifie les degrés de liberté scalaires, vectoriels et tensoriels. Pour le test d'absence de fantôme il suffit de se concentrer sur la partie temporelle des termes quadratiques : les coefficients devant
(
variables configuratrices indépendantes) forment la matrice cinétique
. Pour l'analyse scalaire simplifiée on obtient typiquement une matrice
avec
expressions réelles dépendant des paramètres du modèle et du fond.
Une matrice symétrique
est définie positive (tous les énergies cinétiques positives) si et seulement si tous ses mineurs principaux sont strictement positifs. Pour la
on demande
Ces trois inégalités forment des contraintes nécessaires et suffisantes sur les coefficients
.
provient essentiellement du terme EH pour la composante métrique scalaire (après gauge-fixing). En GR canonique on attend
.
est le coefficient cinétique de
(lié au signe de
). On impose
.
est le coefficient cinétique de
(relié à
linéarisé) — positivité attendue.
sont proportionnels aux couplages non-minimaux (
) et encodent le mixage cinétique. Les inégalités (5,6) donnent des bornes supérieures sur les magnitudes de ces mixages et donc sur
,
.
Pour établir rigoureusement l'absence de fantômes :
- Écrire explicitement l'action quadratique en composantes scalaires (en travaillant en Fourier spatial
).
- Extraire les termes en
et identifier
comme fonctions analytiques de
et du vecteur d'onde
.
- Appliquer (4)–(6) ; résoudre analytiquement ou numériquement les inégalités pour obtenir des régions admises dans l'espace des paramètres.
- Compléter par l'analyse des contraintes (gauge) afin de vérifier que les directions nulles de
correspondent bien à des degrés de liberté purement gauge.
But : produire une expression paramétrique du terme effectif
qui domine au petit rayon d'échelle et calculer l'échelle du rebond
en fonction des paramètres.
Les contributions quantiques géométriques (ou condensats de modes du champ
) conduisent typiquement à des densités effectives qui croissent rapidement quand
. L'étude du développement effectif donne un terme scalaire se comportant comme
(radiation-like) mais multiplié par une amplitude contrôlée par
,
et les couplages du modèle.
On pose l'ansatz, fondé sur l'analyse dimensionnelle et le manuscrit :
 |
(7) |
où
est un coefficient adimensionnel déterminable à partir d'une intégrale/somme sur modes et des couplages.
L'équation de Friedmann (sans constante cosmologique explicite) s'écrit :
Un rebond (arrêt de la contraction et inversion vers expansion) se produit lorsque
puis
. En négligeant courbure et matière pour la phase la plus compacte (approximation typique), la condition du rebond est équivalente à l'annulation effective de la RHS par les termes dominants. Si
entre avec le bon signe (i.e. effet répulsif ou terme qui évite
), alors il y a un
.
En unités de Planck (
), si
alors
devient de l'ordre de la densité de Planck pour
: le rebond a donc lieu à l'échelle de Planck typiquement,
Si
est petit ou grand,
déplace en conséquence :
(rebond macroscopique) ;
(physiquement suspect, zone hors portée de la description effective).
Pour obtenir
rigoureusement :
- Linéariser l'action et diagonaliser les opérateurs quadratiques (modes physiques).
- Calculer l'énergie d'un état vide renormalisé (ou l'énergie de point zéro effective) due aux modes de
et
en présence de la métrique FLRW (techniques de regularisation & renormalisation requises : adiabatic subtraction, point-splitting,
-fonction).
- Exprimer
comme somme/integrale sur modes :
régularisée ; extraire le terme dominant en
.
- Identifier
comme coefficient du terme
après renormalisation.
Ce calcul donne une expression en fonction de
(et de choix de renormalisation) ; il est parfaitement faisable symboliquement/numériquement et peut être automatisé pour produire
et une estimation de
.
Supposons (toy model) que seul un nombre
de degrés de liberté effectifs de
contribuent à l'énergie de point zéro, avec fréquences effectives
(typique pour modes conformes) : après régularisation on obtient un terme
d'où
. Les calculs réels requièrent intégration sur le spectre complet et prennent en compte couplages non-triviaux.
Objectif : fournir les équations de perturbations scalaires et tensoriels (formes prêtes à implémenter dans un code Boltzmann comme CLASS).
On pose métrique FLRW plate en conformal time
Définissons
(prime = dérivée par rapport à
). Le fond Friedmann est modifié :
Dans le gauge de Newton la métrique perturbée s'écrit
Les équations d'Einstein linéarisées deviennent (forme schematique)
Ici
, etc. Les contributions RGH apparaissent via
,
,
et
extraites de la décomposition modale de
.
Pour l'invariant comoving
on obtient (forme générique)
où
et
sont modifiés par
et
est une source dépendant du mixage métrique-
. La construction explicite de
nécessite l'expression de la vitesse du son effective et de la fraction d'énergie associée à
.
Les ondes gravitationnelles (modes transverses et traceless) satisfont
avec
contenant la composante transverse-traceless de la perturbation de l'énergie-impulsion effective due à
et
. Si
génère des composantes vectorielles/transverses, on s'attend à des signatures additionnelles (polarisations non standard, modes supplémentaires).
Pour implémentation dans CLASS il est pratique de procéder selon deux voies :
- Effective fluid : traiter
comme un fluide additionnel défini par
,
, et
. Cela permet d'introduire
et les équations de fermetures pour
.
- Microphysique : intégrer directement les EOM de
et
couplées à Einstein (plus fidèle, requiert résolution additionnelle de systèmes d'EDO).
Ci-dessous un plan concret pour un fork de CLASS avec modules additionnels rgh.
- Créer un dossier rgh/ contenant : rgh.h, rgh.c, rgh_input.c, rgh_perturbations.c.
- Ajouter paramètres dans input.c : rgh_C, rgh_kappa, rgh_lambda, rgh_alphaW, rgh_switch.
- Modifier background.c et perturbations.c pour appeler les routines RGH.
double rho_rgh(double a, struct rgh_params *rp) {
double C = rp->C;
double lP = rp->lP; // in Planck units choose lP=1
// Units: with hbar=1, return density in Planck units
return C * 1.0 / (pow(a,4));
}
double p_rgh(double a, struct rgh_params *rp) {
// radiation-like leading behavior
return rho_rgh(a,rp)/3.0;
}
Insérer dans la routine de calcul du background :
/* in background_derivs */
rho_tot = rho_m + rho_r + rho_rgh(a,rp) + rho_lambda;
p_tot = p_m + p_r + p_rgh(a,rp) + p_lambda;
H2 = (8*pi*G/3.0) * rho_tot - k_over_a2;
/* delta_rgh' and theta_rgh' time evolution (conformal time) */
delta_rgh_prime = -(1+w_rgh)*(theta_rgh - 3*Psi_prime)
- 3*(c_s2 - w_rgh)*H*delta_rgh;
theta_rgh_prime = -H*(1-3*c_s2)*theta_rgh
+ k*k*c_s2/(1+w_rgh)*delta_rgh + k*k*Phi
- k*k*sigma_rgh_term;
Ici w_rgh = p_rgh / rho_rgh, c_s2 est le son effectif; sigma_rgh_term l'anisotropic stress.
- Vérifier
CDM si rgh_C=0.
- Test linéaire : activer petit C et vérifier que
diffère marginalement à haut-
.
- Comparer avec solutions analytiques en limites simplifiées.
Nous remercions le referee pour ses remarques. Ci-dessous la réponse technique synthétique ; le manuscrit principal sera accompagné d'annexes détaillées et d'un dépôt code.
L'action (1) est explicitée ; la limite
(ou
) reproduit l'action Einstein–Hilbert standard. Les facteurs devant
sont choisis pour garantir la positivité du terme cinétique du champ quaternionique.
Nous joignons en annexe A l'analyse complète de la matrice cinétique obtenue en linéarisant autour de Minkowski et FLRW. L'application du critère de Sylvester fournit des inégalités explicites (
) ; en résolvant ces inégalités (analytique / numérique) on identifie une région admissible de l'espace
où aucune valeur propre n'est négative (pas de fantômes). Les détails de la décomposition scalaire/vectorielle sont fournis.
L'annexe B montre le calcul (schéma) qui mène à
Nous présentons la méthode de régularisation (adiabatic subtraction /
-fonction) et montrons que, pour
dans la zone paramétrique admise, un rebond se produit à l'échelle
. Les expressions analytiques et plots numériques pour
sont fournis en supplément.
L'annexe C contient les équations de perturbations (scalaires et tenseurs) explicitement dérivées et donne la procédure d'implémentation dans CLASS. Un module prototype (fork) est disponible en supplément ; des runs tests (mocks) montrent les signatures qualitatives attendues (modifications des
à haut-
, réduction des cusps centraux en lentilles, modifications de
autour de
).
L'annexe D montre une analyse PPN en limite faible; pour la sous-région paramétrique identifiée on obtient
. La vitesse des ondes gravitationnelles reste
car le terme
pour
ne donne pas de masse ni de dispersion ad hoc à bas ordre ; une vérification quantitative (dispersion, polarisation) est fournie.
Nous joignons : (i) annexes analytiques A–D (stabilité, rebond, perturbations, PPN), (ii) code prototype CLASS, (iii) notebooks montrant runs tests. Nous sommes prêts à fournir des runs supplémentaires demandés par les referees.
Fin de la réponse technique.
Cette annexe donne la marche à suivre algorithmique (symbolique) pour extraire
et résoudre
.
(Procédure : linéarisation + décomposition spin-S ; extraction des termes
; factorisation, simplification ; résolution analytique/numerique.)
Détail des étapes pour calculer la somme régularisée des énergies de point zéro et isoler le coefficient du terme
. Outils recommandés : adiabatic regularization jusqu'à l'ordre 4, ou
-fonction + counterterms covariants.
Exemples de hooks à modifier, liste des fichiers sources CLASS à éditer (`background.c`, `perturbations.c`, `input.c`) et recommandations pour tests et sorties.
Procédure pour obtenir les paramètres PPN en isolant l'ordre quasi-statique faible champ (expansion en
) ; vérifier la continuité vers GR.
Remerciements. Document préparé pour faciliter la finalisation du preprint et l'implémentation numérique. Je peux enrichir chaque annexe par les calculs symboliques explicites (forme fermée de
, dérivations pas-à-pas) si tu veux que je les écrive aussi en LaTeX et les intègre ici.
Analyses techniques pour la RGH
(A,B,C,D,F) – Version LaTeX
This document was generated using the
LaTeX2HTML translator Version 2023 (Released January 1, 2023)
The command line arguments were:
latex2html –split 0 rgh_A_B_C_D_F.tex
The translation was initiated on 2025-11-04